Casablanca, 10 fév. 2023 (AIB) – Le Maroc, sérieux candidat pour l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de football de 2025, a fait visiter des journalistes africains dans « Média tour », son immense potentiel infrastructure, force de frappe de son dossier au niveau de la CAF.
Les six Grands stades du Maroc aux normes internationales, crèvent l’abcès. De Rabat à Casablanca en passant par Tanger, Agadir, Marrakech et Fèz, les stades se laissent apprécier. Rien n’est fait au hasard. Après avoir visité le paradisiaque Complexe Mohamed VI de Salé Rabat, « Média tour » s’est ébranlé à Agadir, un peu plus au centre du pays.
Dans cette ville, le Grand stade Adrar impressionne. D’un coût estimé à plus de 860 millions de dirhams (monnaie marocaine) soit plus de 51 milliards de FCFA, il dispose de 45 480 places assises dont 3 zones VIP d’une capacité de 280 places chacune, de 12 cabines de commentateurs et 288 places pour journalistes avec toutes les commodités pour une bonne couverture d’un événement sportif d’envergure internationale. Le coût de l’entretien de ce joyau est estimé à 1 million
d’euro, soit plus de 650 millions de FCFA.
Le cap a été ensuite mis sur la ville rouge du Maroc, Marrakech. Son Grand stade doté d’un gazon naturel, peut accueillir plus de 42 000 spectateurs avec 32 accès gradins et un tartan classique de catégorie A. Il est doté de 4 vestiaires de football, 8 vestiaires d’athlétisme et 2 vestiaires pour les arbitres. Son éclairage est de 1800 lux verticale, 2500 lux horizontale et un écran d’affichage principal de 84 m2 d’une résolution de 2cm2.
Le Grand stade de Marrakech comme les autres stades, disposent de terrains annexes d’entrainement pour les équipes. Selon le conseiller en communication du président de la Fédération royale marocaine de football Omar Khyari, « les installations sont de dernières générations. Nous avons six stades homologués par la CAF et la FIFA car le Maroc a souvent été candidat à l’organisation de la coupe du monde. Ces six stades répondent à tous les standards internationaux ».
Même le coach du Real de Madrid Carlo Ancelotti est tombé sous le charme des infrastructures du royaume chérifien après sa victoire contre Al Ahly d’Egypte. « Le Maroc nous a ouvert ses portes et nous a exprimé tout son amour. Le tournoi est très bien organisé, les installations sont parfaites, la pelouse est bonne et le temps est agréable », s’est-il exprimé.
En plus de ses installations sportives impressionnantes, le Maroc dispose d’un réseau routier, hôtelier et des destinations touristiques à découvrir. Sur le trajet « Média tour », tout le potentiel touristique a été mis en lumière. La « Place Jemaa el Ifna », le « Jardin Majorel » et le « Palais de la Bahia », avec chacun son histoire, des exemples de richesses touristiques de la ville rouge, Marrakech. Beaucoup de célébrités du sport, de la culture ou de la musique ne se privent pas pour y passer des vacances.
Le réseau ferré marocain impressionne. Le TGV, le premier du continent, fonctionne permanemment et joint pratiquement le nord au sud à un temps record, le tout couronné par 15 aéroports de dimensions internationales.
Le Maroc a souvent candidaté pour l’organisation de la coupe du monde et s’est considérablement amélioré en termes d’exigence pour répondre aux normes. Depuis 1988 le royaume chérifien n’a plus organisé de CAN. Il a manqué de peu pour que la première coupe du monde de la FIFA organisée en Afrique lui soit
attribué en 2010.
Depuis lors plus de CAN ni mondial et beaucoup d’engagement, avec les premières autorités du pays, ont été pris dans le cadre de la politique nationale du sport de manière générale et du football en particulier.
Le pays de Achraf Hakimi a une grande expérience en matière d’organisation d’évènements et cela peut également peser sur la balance.
L’autre corde dans l’arc du Maroc est la sécurité. L’Etat y veille car doté d’une grande expertise selon la Fédération de football. « Tout dernièrement le Maroc a aidé le Qatar (lors de la coupe du monde 2022 : ndlr) dans son dispositif sécuritaire. Toutes les conditions seront donc réunies à ce niveau pour que ça soit une grande fête du football », a souligné le conseiller du président de la Fédération royale marocaine de football Omar Kyari.